Carnet de route
RANDO GLACIAIRE OBERLAND
Le 20/07/2012 par FRITSCH Marcel
Rando glaciaire dans l’Oberland été 2012
C’est avec un grand soleil … et un lourd sac sur le dos que nous grimpons les innombrables marches pour accéder à la Gelmerhûtte, point de départ de notre traversée glaciaire qui va nous mener en 5 jours dans le Göschenentahl.
12 participants qui vont me suivre sur cette haute route, parcours peu emprunté dans son intégralité. Merci à eux de me faire confiance. Bon, on verra bien…En arrivant, école de nœuds oblige, on revoit tout pour être au top les jours suivants…
Après une bonne nuit (certains ont rêvé de nœuds, paraît-il) dans ce refuge sympa, on attaque les pentes rocheuses puis le glacier. Objectif : ascension du Dieschterhorn (3389 m) Tout le monde arrive là-haut, sous un soleil radieux et après quelques émotions gazeuses sur l’arête sommitale, Michèle n’est pas près de les oublier… On est les seuls au sommet !
Nuit à la Trifthütte où l’accueil est convivial. Le lendemain, on redescend, juste histoire de prendre un bel élan, pour remonter le couloir de la Tierberglücke, raide et encombré d’éboulis. Pour certains ce sera presque en rampant vers le haut. Mais vigilance, car les blocs sont instables. Cerise sur le gâteau : l’ascension du Vordertierberg, un petit 3000, qui permet à chaque cordée de chercher les variantes les plus ludiques. Tout en bas, au bout du glacier supendu, on aperçoit notre refuge pour la nuit : la Tierberglihütte..
Mais pour certains, dont je fais partie, le piolet nous démange et nous finirons l’après-midi sur le mur de glace, avec dégaines, broches et descendeurs…
Coucher de soleil flamboyant…
Le lendemain, toujours grand beau, alors on y va, jusqu’en haut : Le Sustenhorn (3500m), parcours uniquement glaciaire, quelques belles crevasses à contourner ou à franchir, corde bien tendue, au cas où…
Là-haut, vue panoramique 360°, un "petit paradis"...
Puis, c’est la descente bien raide, avec, en passant, un rappel efficacement posé par Nicolas, et techniquement bien descendu par tout un chacun. Un régal.
Dernière nuit (déjà) à la Kelenalphütte, où un grand événement nous est annoncé… mystère… à 18h tapantes, le couple de gardiens est littéralement mitraillé par un photographe pour… un reportage. Nos cordes seront ainsi immortalisées par la même occasion.
Le lendemain, retour dans la vallée, où le minibus nous attend, ponctuel comme… un minibus suisse.
Un grand merci aux premiers de cordées, sans lesquels rien n’est possible : François, Franz, Pierre, Nicolas. Et aussi à tous pour la convivialité et l’engagement. Et au soleil, d’avoir été présent tout le temps……
A suivre pour de nouvelles aventures.
Marcel FRITSCH
